Riaa2 Selon Associated Press, Sarah Barg n'en revient toujours pas. Dans la missive envoyée par la Recording Industry Association of America, elle est effectivement menacée de poursuites judiciaires à moins de trouver un arrangement à l'amiable en dehors des tribunaux.

L'industrie du disque lui réclame 3 000 dollars, soit 7,87 dollars par chansons ou 5,81 euros - pour quelques balades des années 80 et des morceaux des Spice Girls qu'elle a téléchargés dans sa chambre universitaire via le réseau de l'université. Agée de 20 ans, elle ne pensait pas que ces fichiers téléchargés " pour rigoler " entre copines lui vaudraient de quelconques poursuites, d'autant plus qu'elle a indiqué connaître des amis ayant téléchargé des milliers de titres sans avoir été inquiétés.


Bienvenue à la loterie de la RIAA

" Je savais que c'était illégal, mais personne n'avait eu de problèmes à ce sujet " a t-elle déclaré à nos confrères d'outre-Atlantique. Barg fait partie de centaines d'étudiants dans environ 60 universités états-uniennes qui furent contactés par la RIAA. A chaque fois, l'organisation menace de poursuites judiciaires à moins qu'un terrain d'entente soit trouvé au préalable.

" Tout élève dans quelque campus du pays que ce soit et qui télécharge illégalement de la musique peut éventuellement recevoir une de ces lettres dans les mois à venir " a déclaré Jenni Engebretsen porte-parole de la RIAA. Les parents de la jeune Barg ont décidé de payer le règlement à l'amiable de 3 000 dollars mais la jeune femme " ne sait pas ce qu'elle aurait fait " sans leur aide.

On peut néanmoins s'interroger sur les pratiques de la RIAA qui attaquent des étudiants car l'assocation sait probablement qu'ils n'ont pas les moyens financiers de se défendre. Engebretsen a par ailleurs rappelé qu'une seule chanson téléchargée illégalement pouvait donner lieu à une poursuite de la part de l'organisation.