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L’action de la RIAA contre le téléchargement illégal semble avoir l’effet contraire à celui espéré par cette puissante institution. En effet, le capital sympathie du grand public est souvent plus dirigé vers les internautes contrevenants que vers la RIAA elle-même.

Les péripéties liées à l’affaire « Rhonda Crain » – tel que ce dossier est désormais connu – illustrent excellemment bien les dérives de la RIAA. Cette Texane est accusée d’avoir illégalement « rapatrié » quelques 500 morceaux de musique à partir d’Internet. Cette internaute n’en démord pas et accuse à son tour la RIAA – plus précisément au modus operandi de cet organisme qui s’apparenterait selon elle tout simplement à de l'extorsion de fonds.

Dans le but d’identifier et de situer géographiquement Rhonda Crain, les maisons de disque qui ont porté plainte auraient en effet eu recours aux services d’enquêteurs privés. Ces derniers devant remonter les informations à partir des adresses IP des « pirates ».

La RIAA, comme la MPAA (Motion Picture Association of America), ont ainsi fait confiance à la société MediaSentry, à l’appellation explicite… De son côté, l’avocat de Rhonda Crain affirme que d’après les lois fédérales de l’État du Texas, ce type de procédure (i.e. enquête menée sur la vie privée d’un individu) ne peut être lancé qu’après l’obtention d'une licence spéciale auprès de l'Etat – « détail » qu’auraient omis de considérer la RIAA et MediaSentry.

Les exigences de Rhonda Crain sont claires : plainte formulée par les maisons de disque rayée, frais de justice pris en charge par le plaignant originel, dommages et intérêts versés à son profit selon le montant prononcé par la Cour. De quoi en faire une belle ballade, la Ballade de Rhonda Crain (fichier « .pdf »)…