Si le robot Atlas de Boston Dynamics et de la DARPA a de quoi vous effrayer, voilà qui devrait véritablement vous terrifier : les chercheurs du laboratoire robotique Suzumori Endo de Tokyo ont récemment présenté des muscles artificiels aux résultats spectaculaires.

Plutôt que d'utiliser des pistons et des actionneurs, les robots humanoïdes les plus performants pourraient avoir recours à ces muscles synthétiques.

  

Sur un faux squelette humain, les chercheurs ont installé des muscles artificiels multifilaments. L'installation simule la majorité des muscles humains, et chaque filament peut être comparé à une fibre musculaire, qui se contracte indépendamment des autres avec plus ou moins de force pour proposer des mouvements d'une grande précision, mais également des déplacements à l'amplitude très variable.

Chaque filament se contracte lorsqu'il est soumis à une tension électrique, et il se relâche dans le cas contraire. En mimant la contraction des muscles humains, il devient alors possible de reproduire des gestes, de se déplacer, d'orienter des membres là où on le souhaite...

Les résultats sont spectaculaires, mais il faudra plusieurs années avant de voir de véritables Terminator nous côtoyer : un des revers de cette technologie est que les filaments ne sont pas suffisament résistants pour permettre au squelette de se maintenir debout tout seul.