La Corée du Sud fait actuellement face à un scandale d'envergure de corruption : une grande partie de la classe politique aurait ainsi accepté des pots de vin en échange de faveurs diverses au profit de sociétés ou particuliers.

La corruption continue ainsi de faire des ravages en Corée du Sud : en novembre dernier, la présidente Park Geun-hye se séparait du chef de son gouvernement et de deux ministres pour avoir profité de leur influence auprès de grandes entreprises nationales en échange d'aides diverses. Peu de temps après, la présidente était destituée de son poste, le pays étant dirigé depuis par le Premier ministre Hwan Kyo-Ahn.

Samsung

Et l'affaire ne semble pas avoir été totalement dévoilée, puisque l'enquête continue et se tourne désormais vers le cas de Samsung.

Lee Jae-Yong, vice-président de Samsung a ainsi été arrêté suite la découverte de nouveaux indices laissant supposer son implication dans la corruption de plusieurs hommes politiques. La justice dispose ainsi d'un délai de 20 jours pour lancer des poursuites tout en s'assurant que le vice-président de Samsung ne pourra quitter le territoire national.

Selon les accusations, il est reproché à Lee Jae-Yong d'avoir réalisé des dons à divers organismes liés à Choi Soon-Sil pour un montant dépassant les 36 millions de dollars. Choi Soon-Sil était la confidente de la présidente, surnommée la "Raspoutine de Corée" , elle avait profité de son influence pour obtenir de l'argent des grandes sociétés sud-coréennes et elle avait été inculpée en novembre dernier.

Les fonds donnés par Lee Jae-Yong auraient en réalité permis à ce dernier à obtenir des facilités dans la restructuration actuellement en cours au sein de l'entreprise. Le vice-président a reconnu avoir fait cadeau d'un "cheval et d'argent" avec les fonds de l'entreprise afin d'aider la carrière équestre de la fille de Choi Soon-Sil, sans pour autant avoir attendu un quelconque retour.

L'enquête tentera de définir si ces dons ont bel et bien permis d'acheter des faveurs au profit de Samsung.