Le commissariat de police de la ville de Roswell au Nouveau-Mexique vient ainsi de se doter d'un tout nouvel outil digne des meilleures séries hollywoodiennes : un scanner Laser Faro 3D.

scène de crime numérisée  L'outil permet de numériser une scène de crime en 3D, de façon très précise et en conservant les échelles grâce à un ensemble de capteurs permettant de délimiter la zone à capturer. Lors des instructions, les juges et avocats ont ainsi accès à une vue en 3D de la scène de crime et peuvent plus facilement appuyer leurs réquisitoires ou défenses à l'aide d'une vue panoramique de la zone.

Pour numériser ces zones, des capteurs présentés comme scène crime 3D 2  des boules réfléchissantes permettant de délimiter la zone à scanner. Le scanner est équipé d'un laser et d'une tête motorisée qui balaie ensuite l'ensemble de la zone et renvoie les données en temps réel à un ordinateur.

La précision annoncée est de l'ordre de quelques millimètres, et permettra de préserver au maximum les scènes de crimes, les numérisations pouvant être réalisées en quelques minutes avant même que la police scientifique ne foule la zone. Le scanner aura couté 86 000 $ aux services de police de Roswell, mais le département indique que l'investissement permettra de réétudier plus facilement certains cas complexes et que les enquêteurs gagneront du temps et seront capables de résoudre les affaires plus rapidement qu'en se basant sur des plans approximatifs et des allers et retours d'examens de pièces à conviction. En outre, ces numérisations pourraient éviter d'avoir à lancer des procédures couteuses de reconstitutions de faits sur le terrain, avec les risques que cela implique pour l'accusé ou les témoins.

Si l'utilisation de ces scanners se démocratise dans la police, on pourrait également prochainement en profiter pour de nombreuses autres applications orientées vers le divertissement. Ainsi, des jeux vidéo pourraient utiliser ces scanners pour numériser des villes entières le plus fidèlement possible, ou proposer des visites guidées virtuelles.

  

Source : Vice