interpol logo La formule est assez bien trouvée, et à l'instar de l'organisation prônant la coopération policière internationale, F-Secure souhaite son pendant pour combattre la cybercriminalité : Internetpol. Presque un cri du coeur pour le spécialiste de le sécurité informatique qui reconnaît le travail déjà effectué par les autorités locales en la matière mais déplore une tâche véritablement ardue - le cybercrime ne connaissant pas les frontières -, et parfois des incohérences  citant en exemple le cas Jeremy Jaynes.

Avec à son actif près de 10 millions de courriels non sollicités envoyés tous les jours du mois de juillet 2003, ce spammeur patenté américain qui avait volé une base de données de clients d'AOL et eBay avec pas moins de 84 millions d'entrées, est tombé sous le coup de la loi anti-spam entrée en vigueur aux Etats-Unis en janvier 2004 pour être condamné à 9 années de prison. Une condamnation annulée le mois dernier par la Cour Suprême de Virginie considérant que la loi anti-spam violait le premier amendement de la Constitution sur le droit à l'anonymat et la liberté d'expression.

Pour Mikko Hyppönen, directeur des laboratoires de recherche chez F-Secure : " Les autorités policières de la plupart des pays ne disposent souvent que de ressources limitées pour les enquêtes. Nous devrions envisager la création d'une version en ligne d'Interpol, Internetpol, spécifiquement chargé d'enquêter et de cibler le sommet de la chaîne criminelle ".