Sony Ericsson Xperia X10 Android Les années 2008 et 2009 ont été particulièrement difficiles pour le fabricant de mobiles Sony Ericsson. Victime de la crise économique et d'un positionnement trop centré sur le milieu de gamme, il a vu ses ventes s'effriter inexorablement.

Dans le même temps, il a amorcé un virage franc vers les smartphones en dévoilant des terminaux Windows Mobile puis, plus récemment, en se lançant sur Android avec le Sony Ericsson Xperia X10, sans abandonner Symbian.

Pour le dernier trimestre 2009, Sony Ericsson affiche un volume de vente de 14,6 millions d'unités, à peu près comme au troisième trimestre ( 14,1 millions ) mais restant inférieur de 40% à la même période l'année passée ( 24,2 millions ).

Les ventes de fin d'année et les lancements des modèles Sony Ericsson Satio et Aino ont donc permis de maintenir le niveau des ventes mais sans donner lieu à une franche progression.


Retour à l'équilibre cette année
Dans le même temps, son chiffre d'affaires atteint 1,75 milliard d'euros, en hausse de 8% par rapport au trimestre précédent mais affabli de 40% par rapport à l'an dernier, tandis que la perte nette s'établit à 167 millions d'euros, stable par rapport au trimestre précédent et légèrement améliorée par rapport à l'an dernier.

La marge brute remonte à 23%, de même que le prix moyen des terminaux repasse à 120 €, annonçant une plus grande rentabilité du fait des nouvelles gammes. Des éléments plutôt encourageants et qui témoignent des efforts menés pour tenter de redresser la barre.

Même si Sony Ericsson commence à disposer d'une gamme solide de smartphones, il reste beaucoup d'efforts à faire pour assurer un retour à la rentabilité. Le plan de restructuration débuté mi-2008 se poursuit en vue d'économiser 880 millions d'euros de coûts opérationnels annuels.

Sony Ericsson estime sa part de marché mondial à environ 5%. De façon prudente, le groupe prévoit une croissance modeste des ventes de mobiles en 2010 mais espère toujours revenir à l'équilibre d'ici la fin de l'année.