Sony Ericsson logo A l'issue du deuxième avertissement sur résultats de l'année, Sony Ericsson publie les chiffres de son activité pour le deuxième trimestre 2008 et confirme que le ralentissement des ventes de mobiles sur les segments de milieu et de haut de gamme pèse sur son chiffre d'affaires et ses bénéfices.

La société a réalisé un chiffre d'affaires de 2,82 milliards d'euros, en baisse de 9% par rapport à la même période l'an dernier, dont les causes sont à chercher dans les moindres ventes sur ses segments de prédilection et dans l'accroissement de la concurrence.

Son bénéfice net s'est effondré à 6 millions d'euros, alors qu'il était de 220 millions d'euros au deuxième trimestre 2007, soit 97% de décroissance.


Une année difficile pour Sony Ericsson
Sa marge brute fond à 23,1% alors qu'elle était de 29,6% un an auparavant, du fait de fluctuations des taux de change mais aussi de dépenses accrues en Recherche & Développement. Le prix moyen des terminaux ( ASP ) continue de glisser, à 116 €, contre 125 € en 2005, en lien avec la plus grande proportion de terminaux à bas coût commercialisés, moins rentables.

Sony Ericsson est quand même parvenue à écouler 24,4 millions de terminaux, à peu près autant que l'an dernier, conformément aux prévisions des analystes, avec une part de marché estimée à 8%. La société a sept nouveaux terminaux durant ce trimestre et en a commercialisé douze, dont des modèles dans ses gammes à succès Walkman et Cyber-Shot.

La situation ne devrait pas s'améliorer au cours du trimestre suivant et pourrait se prolonger tout au long de 2008, le temps que les réorganisations d'activité prennent effet. Sony Ericsson estime que le marché mondial des téléphones portables devrait progresser de 10% cette année, mais que la croissance tirée d'abord par les marchés émergents va continuer d'éroder le prix moyen des terminaux, et donc la marge des fabricants.

MàJ : Sony Ericsson vient d'annoncer la suppression de 2.000 emplois sur son effectif international de 12.000 personnes, à la suite de la présentation de résultats financiers mitigés.