Google avait déjà concédé une telle collecte réalisée par erreur, suite à la présence d'un code informatique dans un dispositif de captation des données. Toutefois, Google ne s'était jamais clairement prononcé sur la nature de ces données. Les récentes révélations d'autorités comme en Espagne ou au Canada, voire en France avec la CNIL qui avait évoqué les premiers éléments de son enquête en cours, ont poussé Google a plus de franchise.
Pour la première fois, Google confirme que parmi les données collectées il n'y pas eu que le nom du réseau et les adresses MAC des points d'accès mais également dans certains cas, des URL, des e-mails entiers et des mots de passe. Google souligne toutefois que la majeure partie de ces données sont fragmentées.
Toujours dans son exercice d'excuses à tout-va, Google présente une nouvelle fois ses regrets et se dit tout bonnement " mortifié par ce qui est arrivé ". Toutes les données litigieuses seront effacées dès que possible, lorsque toutes les autorités nationales qui se sont penchées sur cette affaire auront bouclé leurs enquêtes.
Google annonce également des mesures avec la nomination d'un directeur des données privées, une formation plus poussée de tous les employés sur cette question et tout particulièrement pour les ingénieurs et groupes qui ont à traiter des données, un contrôle interne plus approfondi avec également un audit de tiers spécialisés sur le respect de la politique de confidentialité pour tous les projets.
Rappelons que désormais les véhicules Street View en circulation ne sont plus équipés d'un équipement Wi-Fi. Un équipement que Google n'avait pas pris soin de déclarer aux autorités de protection de la vie privée...
Publié le
par Jérôme G.


Journaliste GNT spécialisé en nouvelles technologies
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