L' ICO ( Information Commissioner's Office ) britannique, proche dans ses missions de la Cnil française, a confirmé vendredi dernier avoir reçu une notification de Google soulignant qu'une partie des données WiFi litigieuses collectées par les véhicules Street View en même temps que les données photographiques / cartographiques du service n'avait toujours pas été effacée, en dépit d'un accord signé fin 2010.

Google détient toujours certaines données mais assure vouloir les détruire et demande à l'ICO la procédure à suivre. Cette dernière, quelque peu agacée de devoir revenir sur ce dossier alors que des garanties avaient été données en 2010, souligne qu'elle a déjà donné dans le passé la procédure à suivre et que le groupe américain doit lui fournir immédiatement les données en question pour analyse afin de décider des mesures, voire des sanctions, à prendre.


Nouvelles sanctions contre Google ?
Google Street View - Appareil Google a beau s'excuser dans sa notification et réaffirmer son intention de les détruire , l'ICO estime que ce manquement à l'accord de novembre 2010 constitue une source d'inquiétude. Le Royaume-Uni n'est pas seul concerné par ce reliquat de données et les instances de plusieurs pays, dont la France, vont devoir demander des explications au géant américain.

Ce nouveau rebondissement intervient alors même que la FCC ( Federal Communications Commission ) vient de sanctionner Google pour entrave à une procédure d'investigation menée aux Etats-Unis concernant le service Street View.

L'analyse des données encore détenues par Google déterminera s'il y a lieu de réprimander le groupe américain.

Source : Associated Press