Microsoft bleue Avec toutes ces affaires judiciaires relatives au vaste domaine de l'informatique, on ne sait plus trop lesquelles sont toujours en cours. Pourtant, il y en a certaines qui semblaient plus importantes que d'autres et dont l'issue aurait pu provoquer un véritable séisme. C'est notamment le cas de l'affaire qui opposait le géant du logiciel Microsoft à son compatriote Symantec, éditeur de solutions de sécurité.


Du temps où la sortie de Vista était sérieusement menacée
En mai 2006, une presque éternité en temps informatique, Symantec portait plainte à l'encontre de Microsoft pour détournement de propriété intellectuelle et rupture de contrat. Symantec reprochait notamment à Microsoft la violation de plusieurs brevets technologiques et le non-respect d'un contrat passé en 1996 avec Veritas, société tombée dans le giron de Symantec en 2005 pour la bagatelle de 10,2 milliards de dollars.

Le contentieux portait plus précisément sur Volume Manager, une technologie développée par Veritas permettant aux systèmes d'exploitation de stocker et manipuler d'importantes quantités de données et intégrée dans Windows, dont Vista qui était alors encore en phase de développement. Une intégration jugée abusive et illégale par Symantec, plaçant Microsoft en concurrence directe sur les bases d'une technologie dont elle était devenue propriétaire.

Symantec logo Symantec réclamait ainsi des dommages et intérêts, et le retrait de Volume Manager dans les produits incriminés. De quoi donner un coup d'arrêt dans le développement de Vista qui comme nous le savons tous, a bel et bien fini par voir le jour.

Aujourd'hui, les rixes du passé sont oubliées. Microsoft et Symantec font savoir qu'un règlement à l'amiable a pu être dégagé. Symantec abandonne ses poursuites et les deux sociétés de réaffirmer et étendre leur coopération relative aux technologies de gestion de volumes de données. Comme toujours en pareil cas, silence radio quant aux termes financiers de cet arrangement.