On y retrouvera quelques applications phares parmi lesquelles la suite bureautique Oracle OpenOffice.org 3.2, le navigateur Web Firefox 3.6.6. Dans les dépôts, on notera la présence de Chromium, le socle open source de Google Chrome, ainsi que Opera dans les dépôts non-free.
Mandriva met en avant plusieurs aspects de cette version printanière devenue estivale avec pour les nouvelles fonctionnalités le chiffrement en un clic des données, le contrôle parental qui est étendu au niveau des applications, la possibilité d'ajouter les services réseaux dans les profils réseaux, une interface utilisateur gingko pour la gestion des données sémantiques avec Nepomuk ( KDE ), Mandriva Directory Server pour la gestion d'un annuaire LDAP, de nombreuses applications dédiées à l'éducation et aux sciences...
Pour une revue de détail complète, on pourra se tourner vers les notes de version publiées sur ce wiki. À l'accoutumée, plusieurs éditions sont proposées : One ( LiveCD ), Free ( 100 % open source ) et du côté commercial, le Powerpack proposé à partir de 49 €.
C'est surtout une bonne nouvelle pour Mandriva que de voir sortir Mandriva Linux 2010.1. Compte tenu de difficultés financières et d'un devenir dès lors incertain pour l'éditeur français, ce n'était en effet pas gagné d'avance. Les choses se sont toutefois arrangées, même si Mandriva va entamer une restructuration annoncée " drastique ", sous l'égide de la société IF Research. Une levée de fonds a été lancée.
Parmi les mesures déjà annoncées qui seront précisées en septembre, l'édition commerciale de Mandriva Linux sera exclusivement distribuée via un réseau de revendeurs et d'intégrateurs informatiques et par le biais d'accords OEM en Europe, Moyen Orient, Brésil, Russie, Inde et Chine. L'avenir de l'édition gratuite de Mandriva Linux à télécharger par les utilisateurs n'est lui pas menacé.
