" L'Internet est le plus grand moteur de croissance économique et de prospérité que le monde ait jamais connu ". C'est presque du Kim Dotcom dans le texte. L'auteur de cette phrase est toutefois The Internet Association.

Son but, représenter les intérêts des leaders américains de l'Internet à Washington. " L'Internet doit avoir avoir son mot à dire à Washington ". Derrière ce groupe de lobbying qui sera officiellement lancé en septembre prochain, on retrouve Google, Facebook, Amazon ou encore eBay. Des noms qui ont fuité dans la presse.

The Internet Association est dédiée à " l'avancée de solutions politiques pour renforcer et protéger un Internet libre, ouvert et novateur ". En filigrane, c'est surtout la défense de l'économie numérique qui est en question pour une association que se veut en être la " voix unifiée ".

The-Internet-Association Le lobbying par de tels acteurs du Web est pourtant déjà monnaie courante aux États-Unis. On se souvient par exemple de la fronde suscitée par le projet de loi SOPA ( Stop Online Piracy Act ). En se regroupant, ceux qui sont si souvent concurrents espèrent sans doute mener des actions de plus grand poids.

D'autant que le législateur s'immisce de plus en plus dans des problématiques touchant à la net-économie, et cela pas toujours à l'avantage des premiers intéressés quand il s'agit de problématiques touchant par exemple à la confidentialité.

Placé à la tête de The Internet Association, Michael Beckerman, qui a travaillé au comité de la chambre des représentants pour le commerce et l'énergie, a déclaré :

" L'Internet n'est plus seulement la Silicon Valley. […] Notre priorité absolue est de s'assurer que les élus de Washington comprennent les impacts profonds de l'Internet et des sociétés Internet sur l'emploi, la croissance économique et la liberté. "