La multiplication des ventes de smartphones et de tablettes tactiles, qui embarquent beaucoup de mémoire Flash, permet aux fabricants de composants d'écouler plus rapidement leur production et de stabiliser leurs résultats.

C'est le cas du groupe japonais Toshiba qui voit sa branche de production de mémoires Flash NAND progresser fortement et compenser les faiblesses de ses divisions PC et écrans LCD, qui souffrent quant à elle d'une sévère concurrence internationale ( mais avec une solide présence sur son marché local ).


La mémoire Flash, un marché en excellente santé

Le groupe japonais revoit à la hausse sa prévision de bénéfice net, à 100 milliards de yens ( 890 millions d'euros ) contre 70 milliards de yens précédemment, pour son année fiscale ( qui se termine le 31 mars prochain ), au-dessus des attentes des analystes.

En revanche, la prévision de chiffre d'affaires pour l'ensemble de l'année fiscale a été réduit de 5,7%, à 6 600 milliards de yens ( 58,7 milliards d'euros ).

La société a annoncé pour la fin d'année 2010 des résultats en hausse par rapport à l'année précédente, avec un bénéfice opérationnel de 37,5 milliards de yens ( 333 millions d'euros ), contre 14,5 milliards de yens fin 2009.