Dans les signataires de cette charte, on retrouve les groupes qui représentent l'ensemble des chaînes de la TNT nationale : TF1-TMC-NT1, France Télévisions, Canal+-i-Télé, M6-W9, Arte, Direct8-Direct Star, NRJ12, BFM TV, LCP, Public Sénat, Gulli. Ils souhaitent le développement de la télévision connectée sous l'égide d'une solution technologique commune, mais s'opposent à " toute démarche visant à tirer profit de leurs programmes ou de leur audience en orientant les téléspectateurs vers d'autres contenus et services sans accord de la chaîne concernée ".
C'est la véritable crainte des chaînes : perdre la maîtrise de la diffusion de leurs flux et que d'autres en tirent bénéfice alors que la chaîne aura investi parfois lourdement dans un programme.
" Lors de l'affichage du programme d'une chaîne, en plein écran ou en écran partiel, les surimpressions, incrustations ou apparitions de services, contenus éditoriaux, publicitaires, raccourcis, sollicitations publicitaires ou d'achats ne peuvent être maitrisés et contrôlés que par le seul éditeur de la chaîne concernée. Ni un choix proposé par un tiers, opérateur, industriel ou fournisseur de service, ni un choix paramétré par le téléspectateur lui-même ne sont acceptés, y compris si ce choix provient d'un autre matériel connecté au téléviseur "
, indique la charte.
Les signataires de cette charte se sont engagés à n'autoriser l'exploitation de leurs contenus que par les fabricants qui la respectent.