Si l'intérêt de crypter sa connexion WiFi commence à entrer dans les moeurs, nombreux sont encore les accès laissés libres, souvent par méconnaissance.
Il devient alors facile pour un voisin indélicat de profiter de la connexion gratuitement jusqu'à la rendre inutilisable pour ses propriétaires.
Aux Etats-Unis, ce comportement est appelé Piggybacking et est en plein développement...

Cette attitude, jusqu'à présent plutôt réservée aux pirates, tend à devenir une pratique coutumière dans les grandes villes, riches en points d'accès pas toujours protégés.
Beaucoup d'"emprunteurs" de bande passante ne considèrent pas leur geste comme du vol, et comme la plupart des routeurs sans fil sont livrés sans protection activée, il est facile de trouver des accès libres. Très souvent, les propriétaires ne découvrent que leur réseau est emprunté que de façon fortuite.

de l'autre côté, les piggybackers ne sont pas forcément des profiteurs qui vont consommer toute la bande passante disponible, mais aussi parfois des personnes en voyage qui en profitent pour envoyer/recevoir quelques emails et faire un peu de surf internet à l'oeil.

Cependant, laisser l'accès disponible pour tous laisse la porte ouverte aux ennuis, puisqu'il offre la possibilité à des inconnus d'envoyer des virus ou autres programmes de type Cheval de Troie sur des ordinateurs non protégés, ou leur permet de télécharger du contenu illégal.

D'autres, enfin, font le choix de laisser leur connexion sans fil ouverte mais sous contrôle. Ces "partageurs volontaires" ne sont cependant qu'une minorité.

  • New York Times (via CNet News)