
Les autorités ont ainsi la possibilité de suivre à la trace sur Internet les moindres faits et gestes de ces individus, dès lors placés sous haute cybersurveillance. Pas véritablement contestée, la loi soulève néanmoins la question du respect de la vie privée. Responsable d'une association locale militant pour les droits de l'homme, Sara Totonchi a déclaré à l'AP qu'il s'agissait d'un renforcement de la législation donnant le droit aux autorités de " lire les e-mails entre les membres de la famille, les employeurs ".
La sécurité des enfants sur Internet prévaut
A l'origine de cette loi, le sénateur d'Etat Cecil Staton estime que cette nouvelle législation va permettre de préserver la sécurité des enfants qui sur Internet pourraient devenir des proies pour ces délinquants sexuels. " La nécessité de protéger les enfants outrepasse un grand nombre de droits de ces individus ", a-t-il déclaré.