facebook logo.png Cette loi demanderait aux prédateurs sexuels déjà condamnés de fournir leurs adresses emails et de messagerie instantanée aux autorités, ce qui permettra aux réseaux communautaires sus-cités d'avoir une liste qu'ils pourront bloquer s'il le souhaitent. MySpace et Facebook ont d'ores et déjà anoncé qu'ils le feraient.

Ces deux portails, du fait de leur notoriété et surtout du nombre important d'ados et pré-ados qui y circulent, ont été la cible de critiques pour leurs politiques de protection de l'enfance. " Internet est un super outil et nous permet toutes sortes d'opportunités et de promesses, mais il y a aussi des risques sur Internet ", a déclaré Andrew Cuomo, avocat général new-yorkais.

Dans le cadre de cette loi, Cuomo a déclaré qu'un certain nombre de prédateurs sexuels seraient bannis des réseaux communautaires. D'après lui, il s'agit de " la loi la plus judicieuse, futée et efficace dans le pays " concernant les sites Web comme MySpace. " Nos lois doivent être ajustées à notre époque ", a déclaré Hemanshu Nigam, directeur de la sécurité sur MySpace, décrivant ce projet comme " un nouvel outil puissant pour protéger nos utilisateurs ".

Cet accord, qui arrive deux semaines après l'annonce d'un arrangement entre MySpace et 49 procureurs généraux des USA sur de nouvelles lignes directrices dans ce domaine, inclura des mesures pour développer une liste de courriels qui permettrait aux parents d'empêcher leurs enfants de créer un profil sur tel ou tel site Internet.