Do Quy Doan a bien entendu indiqué qu'il ne s'agissait pas de porter atteinte à la vie privée et à la liberté d'expression, mais plutôt de faire circuler un code de bonne conduite pour les blogueurs dans lequel il s'agira de leur " fournir des lignes directrices sur la distribution de l'information sur les blogues " et les aider " à comprendre l'étendue des activités qui leur sont permises ". Sans oublier, bien entendu, de faire connaître les sanctions pour ceux qui ne respecteraient pas les règles.
Le régime n'a toutefois pas attendu pour faire taire les dissidents. En septembre dernier, le blogueur Dieu Cay, de son vrai nom Nguyen Hoang Hai, a été condamné à deux ans et demi pour fraude fiscale. Comme l'indique l'AFP, " l'organisation de défense des médias Reporters sans frontières estime qu'il paie en réalité des prises de position trop ouvertement critiques vis-à-vis de la politique de Pékin en mer de Chine du Sud ".
En quelques mots, rien ne changera pour les blogueurs, sauf qu'ils ne pourront pas dire qu'ils n'ont pas été prévenus. Quant à Google et Yahoo!, déjà pointés du point pour avoir aidé les régimes autoritaires dans l'arrestation de plusieurs blogueurs, reste à voir s'ils se risqueront à ce genre de pratique.
Source :
AFP
