Nintendo GameCube Nous vous avions fait cas de l'issue du procès opposant la société texane Anascape et la compagnie vidéoludique Nintendo en mai dernier, traitant de violations de brevets associés aux contrôleurs GameCube (Classique et WaveBird), ainsi que le pad Classique de la Wii. Le juge ayant donné raison à Anascape, le géant nippon était contraint de leur régler 21 millions de dollars de dommage et intérêts.

Comme l'avait indiqué le directeur des relations publiques de Nintendo America, Charlie Scibetta, la firme nipponne intente une procédure d'appel afin de réduire la somme due de manière « significative ». Seulement, le juge Ron Clark vient de refuser l'opération, donnant raison à la décision du 14 mai dernier.


Plus d'un tour dans le sac
juge S'exprimant auprès du site Next-Gen, Scibetta a déclaré que « Nintendo n'est pas d'accord avec la décision du tribunal de première instance sur la motion ordonnée. Nintendo compte faire appel auprès de la Cour Fédérale ».

Le jury avait estimé que les avocats d'Anascape avaient présenté suffisamment d'évidences pour juger que Nintendo avait violé les brevets de la société en produisant ses manettes de jeu. Dans un rapport paru vendredi dernier, les avocats de la société texane ont salué la décision établie par la Cour : « Nous apprécions la pleine considération de la Cour en respectant la décision du jury. Bien que n'étant pas une société aussi grande que Nintendo, Anascape a parfaitement le droit de protéger sa technologie ».

Il est également utile de préciser qu'Anascape avait effectué diverses poursuites auprès de Sony et de Microsoft en 2006, pour les mêmes raisons que Nintendo. La société prouve donc qu'elle a les dents longues.
Source : Next-Gen