Le navigateur Web Vivaldi a été lancé début avril après une phase de développement d'une quinzaine de mois. Pour marquer sa singularité, Vivaldi ne mise pas sur une nouvelle technologie sous le capot dans la mesure où il tire parti d'un socle Chromium, mais sur la présence native de fonctionnalités avancées.

Vivaldi-panneau-web-twitter Cela fait de Vivaldi un navigateur à destination des gros consommateurs du Web et des " power users ". Une orientation assumée et revendiquée par son instigateur Jon von Tetzchner qui a autrefois été le cofondateur et patron d'Opera Software. Vivaldi reprend ainsi l'esprit du navigateur Opera d'antan et fait le pari de ne pas tomber dans la simplification du navigateur (la suppression de fonctionnalités) qui est la tendance actuelle.

Vivaldi Technologies a passé des partenariats avec plusieurs fournisseurs de services de recherche dans quelques pays comme avec Bing, DuckDuckGo et Yandex, et est en discussion avec Alphabet (Google). À Reuters, Jon von Tetzchner indique avoir lui-même investi près de 50 millions de couronnes norvégiennes, soit aux alentours de 5,3 millions d'euros.

Il estime que Vivaldi devra attirer cinq millions d'utilisateurs actifs par mois pour qu'il devienne rentable. Si ce navigateur a été téléchargé plusieurs millions de fois dans le cadre des versions de développement, le nombre d'utilisateurs qui ont poursuivi l'expérience n'est pas connu pour le moment.

Une version mobile de Vivaldi est dans les petits papiers mais pour l'heure tous les efforts se focalisent sur l'ordinateur (Windows, OS X et Linux).