Vodafone vient d'annoncer l'acquisition d'un opérateur mobile au Ghana, un pays africain où le marché de la téléphonie mobile affiche de très fortes croissances.
Que ce soit en Amérique du Nord, en Europe occidentale ou en Asie Pacifique, le marché de la téléphonie mobile est clairement arrivé à maturité. Pour assurer leur développement, les opérateurs n'ont d'autres choix que d'investir de nouveaux marchés.
C'est le cas de Vodafone, opérateur britannique qui se positionne en tant que numéro un mondial en termes de chiffre d'affaires. Après avoir fait son entrée dans plusieurs pays africains - le Mozambique, la République démocratique du Congo, la Tanzanie et le Kenya -, celui-ci a annoncé ce jeudi le rachat de 70 % de Ghana Telecom, troisième opérateur mobile au Ghana avec 17 % du marché et 1,4 million d'abonnés, pour la bagatelle de 572 millions d'euros. Les 30 % restants seront conservés par le Ghana. À noter également que c'est le premier opérateur de téléphonie fixe du pays.
Arun Sarin, directeur général de Vodafone, dont les propos ont été relayés par l'agence de presse Reuters, explique cet investissement par le fait que " le Ghana ( ndlr : 24 millions d'habitants, dont la moitié sont âgés de moins de 25 ans ) est l'un des marchés les plus intéressants d'Afrique : le nombre d'abonnés au mobile y croît de plus de 55% par an ( ndlr : + 2,7 millions en 2007 ) et la pénétration du mobile y est d'environ 35 % ". Bref, il y un marché potentiel et il serait dommage que ce soit les concurrents qui en profitent.
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