Même sur son marché local, le Royaume-Uni, Vodafone souhaite mettre en place " des réductions de ses coûts d'exploitation en vue de devenir plus compétitif sur le marché britannique. " Cette initiative aura cependant un coût humain, puisque 500 postes environ seront supprimés.
Peu d'alternatives face au déclin du marché européen
L'opérateur subit une dégradation continue de ses marges sur les marchés établis et peine à la compenser à l'aide des marchés émergents, sur lesquels il est pourtant très présent. Mais la crise économique qui touche l'Europe occidentale pèse lourd, conduisant à un recul de son chiffre d'affaire de 2,8% sur le dernier trimestre 2008, à 7,5 milliards de livres ( environ 8,5 milliards d'euros ).
Les marchés d'Afrique et d'Europe centrale restent dynamiques mais ils ne représentent qu'une petite partie des revenus de Vodafone, de l'ordre de 2 milliards de livres. Bien qu'étant l'un des plus gros opérateurs mobile au monde, les analystes estiment que la société est plus exposée que d'autres concurrents du fait du poids de la branche téléphonie mobile dans son activité.
Lors de l'annonce du plan de réduction des coûts, en novembre 2008, Vodafone n'avait alors pas évoqué l'éventualité des suppressions d'emplois. Les cahots liés à l'économie mondiale ont peut-être ramené ce moyen dans le champ des outils anti-crise.
Publié le
par Bruno C.


Créateur et rédacteur en chef du site GNT
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