Logo wal mart Wal-Mart Stores Inc. a récusé l'accusation qui lui est faite de vouloir empêcher d'autres distributeurs de contenus multimédias onlines (telle la plateforme iTunes d'Apple) de travailler avec les studios de cinémas.

Une accusation grave
Le très sérieux journal américain The New York Post avait mentionné les menaces attribuées à Wal-Mart à propos du fait qu'ils s'opposeraient par tous les moyens possibles aux accords de distribution numérique existant entre les principaux studios Hollywoodiens et iTunes, accords qui seraient une des causes des baisses de ventes de DVD (pour une fois que la faute n'est pas attribuée aux pirates) que la chaîne pourrait subir.

Les parts de marché d'Apple et de Walt Disney; qui est devenu ce mois-ci le premier studio Hollywoodien à offrir des films complets en téléchargement sur iTunes; ont baissé de 2% vendredi. Certains analystes se demandent cependant si cette baisse est à attribuer aux déclarations de Wal-Mart plutôt qu'à autre chose. David Miller, un analyste chez Sanders Morris Harris, a cependant déclaré que les parts de Disney ont baissé principalement à cause  de la peur d'un ralentissement économique du marché global.


Explications de Wal-Mart
Wal-Mart a tout de suite rétorqué qu'ils ne faisaient aucunement pression sur les studios de quelque manière que ce soit, et comme nous vous l'annoncions ici, qu'ils discutaient justement des modalités de leur prise de position en ligne.

" Les clients veulent regarder des films et ils veulent être maîtres de leurs choix, aussi bien en ce qui concerne le moment que le lieu du visionnage " a indiqué une porte-parole de la chaîne, en ajoutant que " Nous sommes conscients du fait qu'il existe non seulement beaucoup de compétiteurs sur le marché mais bien aussi qu'il existe plusieurs fournisseurs de contenus, et nous ne faisons aucunement pression sur ces fournisseurs pour qu'ils arrêtent de quelque façon que ce soit leurs affaires avec leurs clients. "

Apple et Disney avaient annoncé ce mois-ci la mise à disposition de films en téléchargement direct sur la plateforme iTunes. Robert Iger, le directeur général de Disney, avait avancé des chiffres impressionnants concernant la première semaine de mise à disposition de l'offre, qui avait connu 125,000 téléchargements, pour un revenu cumulé d'1 million de dollars.


TV, DVD ou téléchargement '
Apple n'a pas été joignable pour des commentaires et une porte-parole de Disney a déclaré que sa société n'était pas au courant de la révélation publiée par le Post.

Si la vente de séries TV sur iTunes avait effectivement effrayé certaines chaînes de distribution classique, ces dernières n'avaient pas réagi à l'annonce de l'accord signé entre Disney et Apple concernant la distribution de films complets. Ce manque de réaction est imputable au fait que les distributeurs classiques avaient appris que les acheteurs de séries sur Internet n'étaient pas du tout les mêmes cibles que ceux qui se procurent les DVD en magasin.

Pour la défense de Wal-mart, une source dont le nom n'a pas été divulgué précise " qu'aucune des grandes chaînes de distribution ne se sent en danger car après une année intense au niveau développement de business models centrés sur la distribution numérique il s'avère que le danger n'est pas là. "

Iger, le Directeur général de Disney, avait affirmé à plusieurs reprises que cette stratégie de diversification ne cannibalisait pas du tout les ventes physiques de DVD ou même les audiences télévisuelles.

Le futur sera seul juge de cette déclaration.