Pour le compte de Warner Bros. Entertainment, la société Vobile a demandé au moteur de recherche Google de censurer des résultats renvoyant vers plusieurs films tels que The Dark Night (Batman), Matrix et The Lucky One.

Warner-Bros Sauf que dans cette demande de retrait pour cause de violation de droits d'auteur, Vobile - et donc indirectement Warner Bros. - a listé les pages Web officielles de ces mêmes films sur les sites de Warner Bros. Une sorte de demande d'autocensure.

Dans le lot, d'autres pages parfaitement légitimes ont également été ciblées. Elles appartenaient à des sites opérés par Amazon, Sky ainsi que la page IMDb officielle d'un film. Plutôt ubuesque mais cette perle repérée par TorrentFreak est loin d'être la première du genre.

Google veille au grain et n'a pas accepté aveuglément la demande de Vobile qui affiche au compteur plus de 13,7 millions de demandes de suppression d'URL pour le compte de bien d'autres acteurs que Warner Bros. (Viacom, Netflix, Paramount, HBO…).

L'automatisation des systèmes pour détecter et rapporter des URL en lien supposé avec du contenu piraté est la cause de ce genre de bévue, et quelque part le signe d'une course effrénée dans la lutte contre le téléchargement illégal.

À juste titre, TorrentFreak s'étonne qu'il n'existe même pas de liste blanche pour des sites de contenus tels que warnerbros.com et amazon.com. Ne sont-ils pas dignes de confiance ?