L’étude note que nous avons confié aux machines les " tâches plus répétitives et laborieuses " et nous invite ainsi à nous demander si ce sont vraiment " des emplois que nous souhaitions garder ". En effet, alors que le nombre d’agriculteurs est passé de 6,6 % en 1871 à 0,2 % aujourd’hui avec l’arrivée des machines agricoles pendant que le nombre de salariés dans le nettoyage des vêtements passait de 6,1 % à moins de 0,1 % avec la généralisation de l’eau, de l’électricité et des machines à laver dans les maisons, le nombre d’infirmiers et d’aides-soignants a bien augmenté de son côté. Celui-ci est passé de 29 700 en 1992 à 300 000 en 2014. Le constat est valable avec des secteurs tels que le bien-être et l'enseignement.
L’étude souligne également que l’arrivée des technologies a fait baisser le prix de nombreuses choses, à commencer par la nourriture. Le coût des voitures aurait, de son côté, été divisé par deux au cours des 25 dernières années. Tout l’argent économisé peut ainsi aller dans les loisirs, qui à leur tour créent de l’emploi. Dans les bars notamment, où le nombre de salariés a été multiplié par quatre entre 1951 et 2011. Les robots ont bien essayé de leur piquer leur boulot, mais ils n'ont pas encore réussi...