Qualifié de thriller psychologique, Alan Wake nous plonge dans la peau d’un héros en mal de vivre, qui après la disparition de sa fiancée, sera la proie à un long épisode dépressif. C’est pour cette même raison que ce dernier sera promptement invité à rejoindre un établissement spécialisé dans le but simple et unique de quitter ce pénible mais si compréhensible état léthargique.
Sous cette sombre dénomination se trouve en fait un savant mélange de science fiction et d’aventure. A à la manière d’un Max Payne le joueur devra accomplir divers objectifs dans un lieu donné avant de pouvoir progresser. Cette notion de missions et d’objectifs définis me parait d’autant plus étrange dans l’état actuel des choses qu’il irait visiblement à l’encontre d’une immersion de jeu totale. Mais les développeurs n’ont pas vraiment été concis sur ce point particulier du jeu et se sont contentés d’édicter les grandes lignes du jeu.
Une liberté encore jamais atteinte dans un jeu d’aventure
La liberté d’action tout comme la réflexion seront pour ainsi dire les maitres mots du jeu, à mi chemin entre un GTA : San Andreas et un Dreamfall : The Longest Journey le joueur se devra de parcourir les vastes contrées du sombre village de Bright Falls à la quête d’indices pour les moins révélateurs, encore faut-il avoir l’attention et le temps nécessaire à la bonne réalisation de cette introspection.
Un scénario qui nous rappellera sans doute ce très cher Silent Hill 2, durant lequel notre héros se voit lui aussi témoin d’événements paranormaux frisant la démence et l’aliénation la plus caractérisée. Ici encore, nous devrons faire face à des mystérieuses créatures dont on ne sait visiblement rien.
La seule chose dont on peut actuellement être sûr concerne la haine visible qu’ont ces créatures envers notre personne. A mi chemin entre l’ombre et les ténèbres ces créatures apparaitront majoritairement la nuit tombée.
Date de sortie prévue pour le 19 Octobre 2007 sur PC et Xbox 360.
Accéder au site officiel de Alan Wake (anglais)
