LimeWire Après une bataille judiciaire de longue haleine initiée en 2006, l'heure de l'épilogue semble avoir sonné. Poursuivi par la Recording Industry Association of America ( RIAA ) qui défend les intérêts de l'industrie du disque aux États-Unis, LimeWire a accepté de débourser 105 millions de dollars.

Au mois de mai 2010, un juge a reconnu LimeWire coupable de violation et d'incitation des utilisateurs à la violation des lois sur le copyright. Une injonction permanente a été déposée afin d'obliger LimeWire à désactiver les fonctionnalités de recherche, téléchargement ou échange de fichiers de son service, et à bloquer le partage de fichiers musicaux non autorisés.

Depuis octobre 2010, LimeWire se conforme à cette injonction qui ne concerne que son service de partage de fichiers en P2P. Aujourd'hui, LimeWire affiche toujours le même avertissement.

Avec l'accord amiable, LimeWire échappe probablement à des dommages-intérêts dont le montant aurait pu être très important. Président de la RIAA, Mark Gorton a fait part de sa satisfaction :

" La résolution de cette affaire est une autre étape importante dans l'évolution de la musique en ligne vers un marché légitime qui rémunère convenablement les créateurs. "