Pas encore pleinement opérationnel, le dispositif contre le spam sur les téléphones portables a déjà reçu 10 000 signalements. Certains l'attendaient apparemment de pied ferme.
Fin octobre, Luc Chatel, secrétaire d'État à la Consommation, a annoncé le dispositif contre le spam sur les téléphones portables. Il s'agit pour rappel d'une plate-forme joignable par le biais d'un SMS au 33700 à laquelle il suffit d'envoyer une copie du spam et qui se charge alors de prévenir les opérateurs qui pourront ensuite prendre des mesures adéquates à l'encontre des numéros signalés, allant même jusqu'à la fermeture pure et simple de certains numéros.
Pas encore pleinement opérationnelle ( elle le sera d'ici le 15 novembre ), la plate-forme a pourtant déjà reçu de nombreux signalements. Interrogé par Le Figaro, un porte-parole de la FFT ( Fédération Français des Télécoms ), qui a participé à sa mise en place, évoque 10 000 signalements reçus en l'espace de quelques semaines.
Même si le spam mobile ne représente qu'une goutte d'eau parmi les vrais messages, à savoir quelques centaines de milliers à comparer aux plus de 20 milliards qui transitent chaque année, le phénomène est en plein essor et certaines victimes l'attendaient visiblement de pied ferme.
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