LG Optimus 3D 05 L'étude publiée dans le Journal of Vision ne porte que sur 24 adultes mais elle voulait étudier par une série d'expériences l'impact des affichages 3D sur l'oeil, auquel ce type d'écran impose un double travail : celui de l'accommodation à la distance de l'affichage et celui de la création de la sensation d'image 3D qui peut être perçue comme étant devant ou derrière l'écran.

L'étude a évalué plusieurs configurations et noté que sur les terminaux mobiles, pour lesquels l'écran est proche de l'utilisateur, l'inconfort, qui se traduit par de la fatigue oculaire, voire des maux de tête, est plus important lorsque la sensation d'image 3D est créée devant l'écran.


Une affaire de sensation
A l'inverse, pour des écrans de grande taille, comme au cinéma, cet inconfort apparaît lorsque la sensation d'image 3D est construite comme si elle était derrière l'écran, ce dernier se comportant comme une fenêtre à travers laquelle se déroule la scène en 3D.

L'étude, tout en reconnaissant qu'elle mérite d'être étendue à un plus large échantillon et qu'elle doit s'intéresser aussi au cas des enfants, suggère que l'effet 3D doit être soigneusement calibré en fonction du type d'écran, de la position de l'observateur et de l'usage, sans quoi ce procédé risque rapidement d'être associé à un ensemble de sensations désagréables et fatigantes.

La 3D étant ( peut-être ) amenée à investir de nombreux domaines, allant au-delà de l'aspect ludique, les auteurs de l'étude proposent l'établissement de directives permettant de proposer une expérience 3D optimale en fonction du matériel et de l'objectif recherché.