A en croire Yves Guillemot, actuel PDG d’Ubisoft, cette tendance sera inéluctable dans les années à venir du fait notamment du coût de production grandissant des jeux next-gen. Durant une entrevue avec CNBC, celui-ci a estimé le coût des futurs blockbusters à 60 millions de dollars. Un chiffre tout bonnement mirobolant.

Il s’agit seulement des coûts de production à distinguer donc des coûts publicitaires. Les distributeurs prennent en charge les coûts publicitaires et logistiques. Grand Theft Auto IV obtient la palme du jeu le plus cher à développer, il aurait coûté pas moins de cent millions de dollars. Il est suivi de loin par Shenmue dont le coût de production est estimé à soixante-dix millions de dollars.

Vers des jeux à 80 euros ?
Ce sont bien entendu des estimations financières, les développeurs de jeux ne sont pas vraiment connus pour leur transparence ni leur communication. Actuellement, créer un jeu next-gen de première qualité coûte en moyenne entre 20 et 30 millions de dollars.

A partir du moment où cette moyenne tendra à augmenter, il ne fait aucun doute que le consommateur en sentira les conséquences. Soit les jeux deviendront plus courts, soit le joueur devra mettre la main au portefeuille. De quoi relancer l’industrie des micro-ordinateurs bénéficiant très souvent de tarifs avantageux…