Le sondage a eu lieu aux USA, et le premier chiffre rapporté pourrait être identique en France malgré les différences culturelles qui nous séparent : 77% des parents reprochent aux jeux vidéo d'exposer leurs enfants à la violence, qu'il s'agisse de violence physique, d'images jugées pornographiques, de langage cru ou de scènes provoquant une montée de stress inappropriée pour le mental fragile de leur progéniture.

Plus globalement, sur 1050 parents ayant des enfants de 18 ans ou moins, issus d'origines et ayant des statuts divers, ce serait la violence proposée par les médias comme la télévision, les films et les jeux vidéos qui seraient à l'origine de la " culture de la violence américaine ".

Selon 88% du panel, la violence devrait être supprimée des campagnes publicitaires pendant les heures de grande écoute. D'après 91% des sondés, les bandes-annonces des films projetés au cinéma ne devraient concerner que les titres ayant la même classification que le film prévu à la séance.

D'après CSM, la banalisation de la violence dans les jeux vidéos et les films présentés comme un véritable outil marketing tend actuellement à se propager à d'autres supports comme la publicité ou le cinéma.

Les questions et solutions soulevées par les Américains trouvent actuellement des réponses partielles en France, le CSA veillant à appliquer une programmation des films, séries et reportages orientés vers un public adulte en dehors des heures de grande écoute. La publicité fait également depuis quelques années l'objet d'un filtrage similaire, et il faut dire que les lois françaises, quoiqu'on puisse leur reprocher une relative infantilisation, permettent un encadrement relativement honorable de la diffusion de contenus à même de choquer les plus jeunes.

Malgré tout, le premier filtre reste la responsabilité des parents, et il est ironique de constater que bien souvent les jeux vidéo sont pointés du doigt pour avoir choqué un public auquel il n'étaient pas destinés alors que ce sont bien les parents eux-mêmes qui achètent ces titres à leur progéniture.

Source : Mashable