Entre la iWatch d'Apple, le projet Altius de Samsung, celui de LG Electronics,, sans doute quelque chose chez Google et peut-être même un gadget chez Microsoft, la montre connectée, ou smart watch, a le vent en poupe, au moins sur le papier.

Car dans les faits, ce type de montre spéciale existe déjà, avec une "intelligence" embarquée variable et des contraintes qui n'ont pas permis sa diffusion massive, ce qui est justement l'espoir porté par les produits en cours d'élaboration.

Le cabinet d'études ABI Research suggère que les montres connectées étaient jusqu'à présent grosses, moches, d'autonomie réduite et peu ergonomiques. Tout le contraire des projets à venir qui sauront tirer parti de plusieurs facteurs : la forte présence des smartphones pour accroître les interactions, la plus grande disponibilité de capteurs MEMS peu coûteux ( détecteurs de mouvement, de luminosité, microphones miniatures, etc ), nouvelles technologies de communication moins gourmandes en énergie, comme le Bluetooth 4.0 et écosystème d'applications bien installé qui permettra d'élargir l'horizon et de ne pas tourner en rond avec deux ou trois applications de base.

En attendant l'émergence de la nouvelle génération de smart watch, qui pourrait commencer dès cette année, ABI Research prévoit qu'il s'écoulera 1,2 million de montres intelligentes en 2013, pour lesquelles le cabinet d'études distingue plusieurs catégories :

  • montres connectées reliées à un smartphone et diffusant des notifications (SMS, email...)
  • montres connectées avec commandes vocales, reliées à un smartphone mais gérant directement les appels (comme une oreillette sans fil) et certaines fonctions du terminal
  • montres connectées avec fonctions avancées permettant d'y installer des applications et offrant des interactions plus profondes avec un smartphone ou des équipements électroniques
  • montres dotées de leur propre OS pouvant fonctionner indépendamment d'un smartphone et être pensées comme un produit à part entière et non plus un accessoire de smartphone

Les nouveaux produits en préparation s'orientent vers les deux dernières catégories, même si la dernière classe d'appareils ne serait pas encore commercialement réalisable (dans le cadre d'un produit de masse à un prix abordable) et bien que les technologies permettant son émergence soient en cours de développement.