En fin de semaine dernière, la NHTSA a partagé les conclusions de son enquête ouverte le 7 mai dernier après le décès d'un chauffeur dans un accident de la route impliquant une Tesla Model X dont la fonctionnalité de pilotage semi-automatique avait été enclenchée.

Pour l'agence fédérale de la sécurité routière, l'accident intervenu en Floride ne peut être imputé au module Autopilot, pourtant activé lors de la collision avec un autre usager de la route.

Tesla Autopilote

Bryan Thomas, porte-parole de la NHTSA a ainsi confirmé que "L'enquête n'a pas permis de mettre en évidence un quelconque défaut logiciel. Il n'y a donc aucune preuve de défaut ni dans la conception ni dans les performances des systèmes de freinage d'urgence d'Autopilot, ni aucun incident au cours desquels le module n'aurait pas fonctionné correctement." L'accident du 7 mai dernier résulterait ainsi uniquement d'un certain "nombre de facteurs humains".

Le conducteur, qui devait conserver les mains sur le volant pour maintenir le module Autopilot actif aurait ainsi eu plus de 7 secondes pour voir le semi-remorque qui était positionné en travers de la route avant la collision. Il aurait été distrait, sans que l'on ne sache actuellement par quoi ni pourquoi. On se rappelle toutefois qu'un témoin indiquait l'avoir vu en train de regarder un DVD de Harry Potter au moment de l'accident.

Elon Musk, le patron de Tesla, n'a pas manqué de partager son soulagement face à l'annonce. Il rappelle au passage que certains rapports indiquent que les véhicules Tesla auraient vu une diminution de 40 % des collisions après installation du module Autopilot. Au mois de septembre dernier, Tesla a procédé à une mise à niveau de son module Autopilot qui le rend encore plus performant, notamment grâce à un ensemble de nouveaux capteurs radars.