Nokia et Siemens auraient donc l'intention de faire fusionner leurs activités respectives de fabrication de combinés mobiles, selon le Wall Street Journal. La nouvelle alliance réserverait cependant la part belle à Nokia, qui aurait le contrôle de cette nouvelle entité.


L'axe Helsinki-Berlin
Malgré une répartition du capital à 50% pour chacun des protagonistes, Nokia devrait prendre la tête du nouveau géant de la téléphonie mobile qui se profile, suite à la fusion de l'activité de fabrication de terminaux nomades du Finlandais avec celle de son homologue allemand Siemens. Ce dernier devrait continuer de fabriquer ses propres matériels, mais laissera à Nokia le leadership technologique. C'est également un membre de l'actuel bureau exécutif de Nokia, Simon Beresford-Wylie (qui jouit de la double nationalité anglaise et australienne) qui prendra la tête du groupe.

Selon les termes évoqués par le Wall Street Journal, cette alliance, qui donnera naissance à une capitalisation boursière de l'ordre de 25 milliards d'euros, permettrait en outre aux deux firmes d'économiser 1,25 milliard d'euros en frais divers chaque année, et donc améliorer encore leur rentabilité.

On ignore encore à quelle sauce les actionnaires des deux sociétés vont être mangés : que vaudront les titres de Nokia et de Siemens après que cette alliance se concrétise ' Une baisse des cours n'est pas à exclure, prise de bénéfice oblige...

Et puis que devient le Sud-coréen BenQ, dans l'histoire, lui qui avait repris l'activité de téléphonie mobile de Siemens, l'an passé '