Logo ieee L'organisme gérant la régulation des standards de télécommunications, l' IEEE, a mis sur pied un nouveau groupe de travail 802.16m, correspondant à la branche 802.16 du WiMAX. Celui-ci va devoir établir une nouvelle norme offrant des débits de 1 Gbps tout en restant compatible avec le standard 802.16e-2005, ou Mobile WiMAX.


Un timing réduit
La norme 802.16m, surnommée Gigabit WiMAX, possède déjà sa roadmap : définir un premier jeu de spécifications d'ici la fin de l'année 2007, soumission pour approbation au vote des membres pendant l'année 2008, et officialisation dès le début 2009 pour une finalisation et un déploiement pouvant être espérés au début 2010. Le planning est plutôt serré, mais il s'agit de coller au calendrier de la migration vers la 4G, estimée autour de 2010-2012.

Ce futur standard tirera parti de la technologie MIMO ( Multiple Input / Multiple Output ), comme le Mobile WiMAX en améliorant la technologie d'antennes pour obtenir une plus grande bande passante.  Le 802.16m est vu un peu comme une technologie 4G FMC ( Fixe Mobile Convergence ), réunissant les avantages de la 3G et du 802.16 WiMAX dans un même standard, ce qui permettrait d'offrir un ensemble de services (streaming vidéo, IPTV, téléphonie VoIP) en utilisant une seule et même technologie sans fil à très haut débit.


Quelle technologie pour la 4G '
Les caractéristiques officielles de la 4G n'étant toujours pas précisément définies, plusieurs organisations travaillent sur le sujet. Le seul point commun est de pouvoir offrir des débits de l'ordre de 1 Gbps, contre 14 Mbps pour le WiMAX, 3.6 Mbps pour le HSPDA et 0.3 Mbps pour la 3G.

L'opérateur japonais NTT DoCoMo a récemment annoncé avoir réalisé une expérimentation ayant permis de transférer des données à des débits de l'ordre de 5 Gbps par rapport à une station mobile se déplaçant à 10 km/h. Lors du salon 3GSM de Barcelone, un représentant de la société a indiqué que l'orientation ne consistait plus désormais à augmenter encore le débit (50 bps/Hz), mais bien à assurer sa transmission sur des distances plus grandes et à miniaturiser les technologies pour une commercialisation à l'horizon 2010.