
267 millions d'usagers en 2012
Si, pour l'année 2006, nous recensions 38 millions d'utilisateurs à travers le monde, ABI Research s'attend à voir ce nombre passer à 267 millions en 2012. Les raisons d'un tel engouement ' Il y a bien entendu l'avantage financier incontestable en comparaison des offres de téléphonie classique, mais aussi une amélioration significative de la qualité de ce service. Autre avantage non négligeable pour le consommateur : le fait d'avoir tout sur une seule et même facture.
Michael Arden, analyste chez ABI Research, commente l'évolution de ce marché et ses futurs meneurs : " Les fournisseurs de services hébergés, les pionniers de la VoIP commerciale, vont continuer de prendre de l'ampleur, mais ce seront les câblo-opérateurs et les autres fournisseurs à large bande qui, en essayant d'accroître leurs réseaux de données, vont réellement propulser la VoIP par la suite. Ces opérateurs veulent ajouter de la valeur à leurs lignes large bande, et veulent générer de nouveaux revenus au-delà ce qu'ils gagnent avec leurs services de données de base. "
Les opérateurs classiques ne souhaitent pas voir filer leurs clients et devront eux aussi, selon Michael Arden, se jeter à l'eau : " Aux États-Unis, il ( ndlr : le marché ) est mené par la concurrence : les câbles-opérateurs offrent la VoIP, espérant prendre quelques clients aux compagnies de téléphone. Par la suite, les câblo-opérateurs commenceront à offrir des services convergés, et pour concurrencer, les télécoms devront aussi se tourner vers la VoIP. "
En Europe, les opérateurs de télécommunications se sont déjà réveillés, ce qui n'est pas le cas au Japon : " En Europe, en revanche, beaucoup d'opérateurs de télécommunications sont actuellement en train de mettre à jour et d'implémenter les réseaux Ethernet pour accroître les efficacités opérationnelles ( BT fait cela à une grande échelle en ce moment ). Quand ils font cela, ils prennent la VoIP en considération et mettent en partie leur réseau à jour. En attendant, au Japon, la conduite ( ndlr : d'un tel mouvement ) ne vient pas des opérateurs de télécommunications ou même des câblo-opérateurs, ce sont plutôt les acteurs haut débit de tierce partie comme SoftBank. "