Le marché des mobiles Ultra Low Cost ( ULC ), définis comme coûtant moins de 50 dollars, est en train de s'élargir à de nouveaux acteurs industriels. Jusqu'à présent chasse gardée des géants Nokia et Motorola, l'opportunité des marchés émergents attire désormais des fabricants dont le positionnement avait toujours été sur les segments supérieurs du marché.
Selon le cabinet d'études ABI Research, le nombre de prétendants au marché des mobiles ULC va dépasser la douzaine en 2008. Outre Nokia et Motorola, tous les principaux fabricants de téléphones portables seront présents sur ce secteur : Samsung, LG, Sony Ericsson, mais également de plus petits acteurs comme ZTE, Kyocera, Huawei, Haier, Sagem, Ningbo Bird, Philips ou Rose Telecom (notons la forte représentation chinoise parmi ceux-ci).
" Disposer d'un bon portefeuille de brevets est un gros avantage, comme dans le cas de Motorola ou de Nokia, mais les plus petites sociétés peuvent répondre au marché ULC en réduisant leurs coûts avec de la production locale au sein des marchés émergents concernés. Elles peuvent aussi diminuer leurs dépenses de marketing et de distribution en s'associant avec des opérateurs mobiles ", indique Shaliendra Pandey, analyste.
Trouver sa place en rusant
Malgré la promesse de volumes de ventes importants, les marges très faibles pénalisent l'entrée de petits acteurs sur ce marché car ils doivent souvent payer des droits élevés pour les licences. Une possibilité pour établir sa présence consiste à établir des accords de distribution exclusifs avec les opérateurs, ce qu'ont fait ZTE et Rose Telecom en Inde ou Huawei en Chine.
ABI Research avait estimé en début d'année qu'un mobile sur quatre vendu en 2011 appartiendrait à la catégorie des ULC, représentant 330 millions de terminaux. L'Inde sera le plus gros demandeur ces cinq prochaines années, passant de 9 millions de téléphones en 2006 à plus de 116 millions en 2011.
Selon le cabinet d'études ABI Research, le nombre de prétendants au marché des mobiles ULC va dépasser la douzaine en 2008. Outre Nokia et Motorola, tous les principaux fabricants de téléphones portables seront présents sur ce secteur : Samsung, LG, Sony Ericsson, mais également de plus petits acteurs comme ZTE, Kyocera, Huawei, Haier, Sagem, Ningbo Bird, Philips ou Rose Telecom (notons la forte représentation chinoise parmi ceux-ci).
" Disposer d'un bon portefeuille de brevets est un gros avantage, comme dans le cas de Motorola ou de Nokia, mais les plus petites sociétés peuvent répondre au marché ULC en réduisant leurs coûts avec de la production locale au sein des marchés émergents concernés. Elles peuvent aussi diminuer leurs dépenses de marketing et de distribution en s'associant avec des opérateurs mobiles ", indique Shaliendra Pandey, analyste.
Trouver sa place en rusant
Malgré la promesse de volumes de ventes importants, les marges très faibles pénalisent l'entrée de petits acteurs sur ce marché car ils doivent souvent payer des droits élevés pour les licences. Une possibilité pour établir sa présence consiste à établir des accords de distribution exclusifs avec les opérateurs, ce qu'ont fait ZTE et Rose Telecom en Inde ou Huawei en Chine.
ABI Research avait estimé en début d'année qu'un mobile sur quatre vendu en 2011 appartiendrait à la catégorie des ULC, représentant 330 millions de terminaux. L'Inde sera le plus gros demandeur ces cinq prochaines années, passant de 9 millions de téléphones en 2006 à plus de 116 millions en 2011.