Il y a eu la révolution du tout tactile sur laquelle s'est greffée en complément la reconnaissance vocale, de la simple reconnaissance à des procédés plus sophistiqués permettant le langage naturel. Au-delà, la prochaine évolution des interfaces mobiles pourrait passer par la reconnaissance des gestes, constituant autant d'interactions reconnues par les smartphones.

Après le pilotage au doigt sur l'écran, des gestuelles captées par l'APN du mobile peuvent donner le même résultat, sans même avoir à toucher l'écran et focaliser son attention sur un point précis. Ses possibilités existent déjà dans certaines manettes de jeu ( Kinect de Microsoft, PlayStation Eye de Sony... ) pouvant reconnaître les mouvements tandis que, avec l'augmentation des performances des processeurs mobiles, ces techniques sont en cours d'élaboration.


Mode d'interaction prometteur
Pour le cabinet d'études ABI Research, il s'agit d'une voie d'avenir, à tel point que les analystes prévoient qu'il devrait s'écouler 600 millions de smartphones dotés de modules de reconnaissance de gestes d'ici 2017.

Les grands fondeurs travaillent dessus ( Texas Instruments sur OMAP4 et OMAP5, Qualcomm sur SnapDragon ) et doivent encore corriger un certain nombre de difficultés ( conditions de lumière, perturbation du fond de l'image, consommation d'énergie... ). On devrait en entendre parler de façon plus précise dès l'an prochain, au-delà des expérimentations précoces.

Sans doute d'abord présente dans les smartphones, la technologie devrait rapidement se diffuser aux tablettes tactiles, qui pourraient en devenir le support de référence, et autres gadgets électroniques dont la taille de l'écran ne constituera plus forcément un facteur limitant pour l'ergonomie.