Pour la énième fois, la firme de Mountain View a obtenu plus de temps afin de répondre aux accusations d'abus de position dominante formulées par l'exécutif européen. Google est dans le collimateur de Bruxelles pour trois dossiers concernant son comparateur de prix, ses services de publicité en ligne AdSense et le système d'exploitation mobile Android.
Dans chacune des ses affaires, Google a sollicité un délai supplémentaire pour préparer sa défense. Pour le comparateur de prix, les accusations officielles ont été formulées en avril 2015. Le géant américain a désormais jusqu'au 13 octobre pour répondre.
Les accusations d'abus de position dominante avec Android remontent à avril 2016. La nouvelle date butoir pour une réponse a été fixée au 31 octobre prochain. Concernant le cas des pratiques publicitaires, Google a été pointé du doigt en juillet dernier et a jusqu'au 26 octobre pour répondre.
Le mois d'octobre sera donc très chargé pour Google, en plus de ses annonces de nouveaux produits. C'est la première fois en Europe qu'un groupe est visé par autant d'accusations de pratiques anticoncurrentielles en même temps.