Tout est bon pour appuyer la proposition de Martin Bouygues rapportant au rachat de SFR, surtout quand la transaction permet d'accéder à 15 000 antennes et à une partie des bandes de fréquences en or de l'opérateur. Xavier Niel a ainsi récemment partagé dans une interview accordée aux Échos que l'opérateur aurait besoin de main d'oeuvre pour répondre à l'acquisition d'une partie du réseau de Bouygues.
Ainsi, si Bouygues venait à racheter SFR, ce sont 15000 antennes de son propre réseau qui seraient revendues à Free Mobile. Pour répondre à cet accroissement soudain de son parc d'antennes, Free Mobile aura besoin d'employer au moins 1000 personnes indique Xavier Niel.
Le patron de Free déclare ainsi qu'avec cette acquisition " Notre réseau sera quasiment équivalent à celui de nos concurrents. L'objectif pour le marché et notamment le régulateur des télécoms, c'est d'avoir un bon équilibre entre les opérateurs. Ce sera le cas."
" Pour entretenir et maintenir au meilleur niveau notre nouveau réseau, il faudra que nous recrutions massivement. On pourrait augmenter nos effectifs de près de 1000 personnes."
Un argument de l'emploi qui se présente comme un levier supplémentaire pour faire passer l'accord signé entre Bouygues et Free. Car l'enjeu est énorme pour l'opérateur qui accèderait à un réseau le rendant autonome sous 2 ans, tout en lui permettant de récupérer des fréquences en or sans avoir à débourser un centime lors de la mise aux enchères de la bande 700 MHz prochainement libérée de la TNT par l'État.