Depuis son émission à 85 dollars ( 60 euros ), en août 2004, le titre boursier du géant de la recherche en ligne n'a cessé de progresser. Valorisée à 100 dollars ( 71 euros ) le jour-même de son émission, 200 dollars ( 141 euros ) trois mois plus tard, 300 dollars ( 212 euros ) à la mi-2005, 400 dollars ( 283 dollars ) en novembre 2005 et 500 dollars en novembre 2006, ce lundi, après une hausse de 1 %, l'action Google franchissait le cap des 600 dollars ( 424 euros ). Elle atteignait plus précisément les 601,45 dollars ( 425 euros ), soit plus de sept fois sa valeur d'émission.

Derrière celles du fond d'investissement Berkshire Hathaway ( 121 400 dollars / 85 770 euros ), du groupe de transport Seaboard (1 851 dollars / 1 307 euros ), du journal Washington Post ( 811,90 dollars / 574 euros ) et du marché des matières premières CME ( 629,15 dollars / 445 euros ), l'action Google est désormais la cinquième plus chère à la Bourse de New York. La capitalisation boursière de Google atteint les 187,2 milliards de dollars ( 132,3 milliards d'euros ), la quinzième plus grosse aux États-Unis.


La publicité en cause

Depuis le début de l'année, le titre est en hausse de 30 %. Ce progression est en grande partie due à la réussite de la société Google dans le domaine de la publicité sur Internet, marché à forte croissance où elle accapare 32 % du marché mondial devant le numéro deux Yahoo! qui en détient 20 %.


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C'est en tout cas ce que recommandent les analystes financiers. Selon eux, le titre devrait atteindre les 700 dollars ( 495 euros ) en fin d'année 2008 grâce aux nouvelles recettes publicitaires, notamment dans la vidéo ou les téléphones portables.

Les analystes de la banque Bear Stearns : " Google continue à gagner des parts de marché dans la recherche sur Internet malgré la concurrence. Ses efforts dans la vidéo, la radio et l'imprimé ajoutent une valeur qui manque à ses concurrents. "

La société de Bourse Nollenberger : " Google a encore beaucoup de munitions, à la fois dans la publicité pour appareils mobiles et dans les bannières publicitaires, notamment si son rachat de la régie publicitaire DoubleClick est finalement autorisé. "
Source : AFP