En concentrant ses efforts sur Windows Phone, Nokia a scellé le destin de Symbian et de MeeGo ainsi que celui de bon nombre de salariés partis lors des grandes restructurations. Certains de ces anciens employés ont monté des start-up et tenté leur chance dans la téléphonie mobile en proposant des alternatives.
L'exemple le plus fort est celui de la société Jolla qui a décidé de continuer l'aventure MeeGo de son côté avec le lancement d'une plate-forme Sailfish OS et l'arrivée d'un premier smartphone avant la fin de l'année. Mais il faudra aussi compter avec Adaia, jeune société finnoise constituée de 16 personnes et dirigée par un ancien de Nokia.
Ce même Android dont Nokia ne veut pas entendre parler depuis que Symbian n'est plus sa plate-forme mobile de référence et que ses représentants ont régulièrement rejeté au profit d'un troisième écosystème porté par Windows Phone.
Il n'est toujours pas au programme chez Nokia mais gare aux pressions financières qui pourraient rendre la position intenable. Le fondateur d'Adaia, Heikki Sarajärvi, est d'ailleurs moins catégorique sur ce rejet d'Android en affirmant tout simplement qu'"il n'y a pas d'autre alternative".