Les avancées technologiques se sont toujours faites en parallèle du développement ou de la découverte de nouveaux matériaux. Ainsi, dans divers domaines industriels la recherche du matériau offrant un maximum de résistance tout en étant le moins lourd possible est une véritable quête du Graal.
Puis en 2012, l’aérographite se présentait comme l’aboutissement de dizaines d’années de recherches en nanotechnologies. Le matériau se veut alors 6 fois plus léger que l’air (1cm3 ne pèse que 0.2 milligrammes).
Et bien que sa densité fasse l’objet de toutes les attentions, c’est surtout sa structure spongieuse qui intéresse les scientifiques puisqu’elle pourrait se révéler très efficace dans le confinement et le nettoyage des marées noires.
L’aerogel de graphène serait ainsi capable d’absorber jusqu’à 900 fois son propre poids en pétrole, huile ou eau, mais les substances absorbées pourraient aussi être très simplement récupérées, et donc réutilisées.
Ses propriétés d’absorption et d’élasticité seraient déjà au cœur de diverses recherches, et il n’est pas à exclure que l’usage du matériau s’invite prochainement dans les opérations de nettoyage de catastrophes pétrolières.