Japon drapeau Entre le succès foudroyant des smartphones et les promesses des produits nomades comme les tablettes tactiles, les affichages mobiles représentent une forte opportunité pour les fournisseurs d'écrans LCD.

Les groupes d'électronique japonais proposent des ressources dans le domaine et, comme souvent, ils n'hésitent pas à réunir leurs forces pour maintenir leur avantage. Alors que le groupe Sharp, leader mondial, fait cavalier seul mais a lancé un plan de réorganisation pour renforcer ses capacités de production de petits écrans, les acteurs nippons plus modestes font le choix de regrouper leur activité.

Les sociétés Sony et Toshiba ont ainsi commencé à se rapprocher pour préparer la création d'une co-entreprise dont le gouvernement japonais détiendra une participation majoritaire, signe de l'aspect stratégique de ce domaine pour l'économie japonaise.


Hitachi prêt à entrer dans le cercle
Dans cette association pourrait s'inviter un autre groupe japonais, Hitachi, désireux de participer à cette fusion des activités de production de petits affichages LCD. Les discussions seraient toujours en cours, selon la presse économique japonaise, mais un tel accord pourrait donner naissance au deuxième plus grand fournisseur mondial, dans laquelle le gouvernement nippon serait prêt à injecter 200 milliards de yens, soit 2,5 milliards de dollars.

Il détiendrait alors 70% du capital de la co-entreprise, avec éventuellement une entrée en bourse ultérieurement. Cela donnerait au Japon une force de frapper capable de contrer les producteurs coréens ( Samsung, LG Electronics ) et taiwanais.

Pour Hitachi, cela permettrait de prendre un peu de distance par rapport à un marché des dalles LCD devenu hyper-concurrentiel et dont les guerres des prix ( et ses fluctuations ) ne permettent plus de générer des marges régulières.

Source : Reuters