Interrogée au micro de RTL sur la question des violences sexuelles, et la hausse des plaintes déposées en zone de gendarmerie probablement liée à l'affaire Weinstein (et la libération de la parole sur Twitter), Nicole Belloubet a évoqué le " défi de la parole des victimes. "
Pour la ministre de la Justice, il faudrait " imaginer un système de pré-plaintes en ligne comme cela existe pour les atteintes aux biens. [...] Sans avoir la démarche d'aller au commissariat, les victimes pourraient déposer une pré-plaine en ligne qui serait ensuite suivie. "
Après une disponibilité dans plusieurs départements, le service de pré-plainte en ligne a été déployé au niveau national en 2013. Actuellement, il permet à une victime d'effectuer une déclaration pour des faits comme des vols, dégradations ou escroqueries, et pour lesquels l'identité de l'auteur n'est pas connue.
Sur pre-plainte-en-ligne.gouv.fr, on peut lire que la démarche " vise essentiellement à faire gagner du temps lors d'une présentation à l'unité ou service choisi. " Pour que la pré-plainte soit enregistrée comme une plainte, la déclaration doit être signée à la gendarmerie ou dans un service de police.