Les exploitations utilisant des drones de surveillance sont déjà nombreuses à travers le monde, qu'il s'agisse d'utiliser des hélicoptères radiocommandés pour répandre engrais ou traitements insecticides ou de drones optimisant les récoltes de la vigne comme en France.
Mais prochainement, ce seront des mini tanks qui s'inviteront dans les exploitations, prenant la forme de travailleurs robotiques capable de multiplier les tâches agricoles généralement réalisées par des ouvriers.
On peut ainsi citer le Wall-Ye, un robot à quatre roues spécialement conçu pour travailler dans les vignes. Le robot dispose de quatre larges roues spécialement adaptées au travail en pentes ou dans de la boue et il dispose de plusieurs caméras et de bras pour assurer l'effeuillage de la vigne, soit le fait de réduire la couverture de feuillage pour exposer les grappes et concentrer la sève vers les fruits.
Mais d'autres robots devraient également être capables de récolter des informations capitales visant à l'optimisation de la production des exploitations en effectuant des patrouilles journalières sur les domaines les plus vastes, et ce, 7 jours sur 7 et plus de 12 heures par jour.
Des robots qui surveillent les floraisons, le développement des fruits et légumes fourniront des données permettant de lancer des récoltes au moment idéal, d'assurer une meilleure répartition des engrais en fonction des zones en retard de croissance, de mieux gérer les pesticides ou de mieux réguler l'apport en eau.
En marge, d'autres robots pourraient être prochainement spécialisés dans la surveillance de bétail, encadrer l'élevage et pourquoi pas même s'occuper seuls des transhumances.
Première étape dans cette robotisation de l'agriculture, le gouvernement britannique vient de signer un budget de 192 millions d'euros visant à aider la commercialisation de robots dédiés à l'agriculture et d'accélérer l'équipement des exploitations. Ce qui se présente comme une mauvaise nouvelle pour les travailleurs agricoles se présente comme une opportunité pour les exploitations modestes qui peinent à subsister à leurs besoins indique le parlement britannique. L'intégration des robots dans les fermes ferait passer le secteur de l'âge de pierre à un secteur offrant de grandes carrières, y compris aux exploitants modestes.