
Depuis sa mise en circulation et son utilisation par d'autres cybercriminels, ce logiciel qualifié de très sophistiqué et d'indétectable par Maarten Kleinjtes, directeur du laboratoire sur la criminalité électronique de la police de Nouvelle-Zélande, aurait causé des dégâts importants sur environ 1 million d'ordinateurs. Victimes de vols d'identifiants et de mots de passe ou de vol de données bancaires, les propriétaires des ordinateurs auraient perdu pour environ 20 millions de dollars, soit 13,6 millions d'euros.
La présence de cette menace sur Internet a été révélée par une attaque de grande envergure lancée l'année dernière à partir de 50 000 ordinateurs sur le serveur central de l'université de Pennsylvanie aux États-Unis. Le FBI ( Federal Bureau of Investigation ) a mené l'enquête et a pu remonter à la source grâce à l'aide des autorités néo-zélandaises.
L'adolescent, qui collabore actuellement avec la police, n'a pas encore été inculpé. Il risque jusqu'à 10 années de prison.
Source :
AFP