Des capteurs et autres voies spéciales sont testées dans certaines parties de Singapour, en Grande-Bretagne, Suède, USA et le Japon ouvrira prochainement ses routes à Toyota pour les tests en situation de son premier véhicule parfaitement autonome. En bref, tout est lancé ou presque pour faire de la voiture sans chauffeur un projet réaliste d'ici les années 2020.
Un industriel français a même récemment fait sensation au salon automobile de Genève, AKKA Technologies a ainsi présenté sa Link & Go 2.0, un véhicule sans chauffeur autonome et même sans volant.
Outre son désign résolument futuriste, le monospace étonne parce qu'il remet en question le concept même du véhicule personnel et du plaisir de conduite. Selon AKKA, la voiture de demain ne sera ainsi qu'un taxi n'appartenant pas réellement à l'utilisateur, et il n'aura ainsi pas à devoir la conduire.
Le système autonome se présentera comme un service de transport, il suffira d'appeler un module, de renseigner une adresse et de se laisser transporter jusqu'au point indiqué. Pour autant, il faudra également accepter que la voiture fasse quelques crochets et arrêts dans le but de transporter d'autres passagers, et donc de partager l'habitacle.
Il devrait être possible de se connecter aux réseaux sociaux pour prévenir ses amis et réserver un taxi pour un groupe de personnes, histoire d'organiser des déplacements de groupe.
Une interface de reconnaissance gestuelle devrait permettre de naviguer depuis des écrans pour réviser son point de chute ou repérer sa géolocalisation et en partager l'information avec ses amis sur Internet. On notera qu'il n'y aura aucun point d'accès aux commandes du véhicule, et que les sièges forment un espace exclusivement destiné aux passagers.
Comme une partie des constructeurs automobiles, AKKA pourrait viser le marché des collectivités et les agglomérations pour vendre son concept.