
Le groupe pourrait perdre une part d'un gros contrat d'infrastructures 3G, d'une valeur de 2 milliards de dollars, signé en 2004 avec l'opérateur AT&T. Trois équipementiers avaient été sollicités à l'époque : Ericsson ( 900 millions de dollars ), Lucent ( 700 millions ) et Siemens ( 400 millions ).
Rumeur destabilisante
Selon le Financial Times, l'opérateur américain souhaiterait se limiter à deux fournisseurs et écarter Alcatel-Lucent, qui a subi des retards dans les livraisons d'équipement. C'est Ericsson qui remporterait alors la part dégagée.
Le temps est actuellement à l'observation, AT&T n'ayant pas encore pris de décision. Chez Alcatel-Lucent, on temporise en précisant que le groupe reste un fournisseur majeur d' AT&T sur les technologies 3G WCDMA.
En attendant, l'action a reculé de 2% aujourd'hui, poursuivant sa dégringolade de 35% depuis le début de l'année, suite à des avertissements de résultat et aux difficultés liées à la fusion. La présidente du groupe, Patricia Russo, aura fort à faire pour ramener la confiance, mais elle est soutenue par le conseil d'administration, démentant les rumeurs de désaccords. Pour combien de temps ?